Il y avait bien longtemps, le Père Noël et ses courageux lutins, qui fabriquaient comme chaque année les cadeaux pour les enfants, entendirent frapper à la grande porte. Tout le monde s’arrêta de travailler et un lutin alla ouvrir la porte de l’atelier. Sur celle-ci était planté un couteau avec un bout de papier sur lequel était marqué « À mort le Père Noël ! ».
Le Père Noël, qui avait entendu frapper à la porte, descendit les escaliers et demanda ce qui se passait. Les lutins lui montrèrent le message et le Père Noël eut très peur. Il dit à ses lutins d'aller chercher des indices dehors. Pendant ce temps, le Père Noël voulut aller se cacher dans son lit. Mais, arrivé devant sa chambre, il vit encore un papier poignardé sur la porte...
Le père noël s'approcha et regarda le papier accroché sur la porte. Il y avait marqué : «Reste sur tes gardes, père noël ! Tu vois que, même avec tes lutins, je te surveille de près et je peux surgir à tout moment ! Je te connais bien ! Attention à toi ! Je sais que tu as peur : Voilà ce qui arrive aux menteurs !» Très intrigué, le Père Noël décida d'aller voir la Mère Noël. Il toqua à la porte, mais n'entendant rien, il entra... Et là... il vit la Mère Noël morte dans son fauteuil.
Sur un papier, toujours planté avec un couteau, un nouveau message : « Bientôt, ce sera ton tour ! »... Terrorisé par cette scène, le Père Noël appela ses lutins à son secours: «A l'aide! La Mère Noël est morte!» Les lutins arrivèrent aussitôt et ce fut une véritable catastrophe: Certains se mirent à courir dans tous les sens, d'autres se jetèrent par la fenêtre, les plus fragiles se mirent à hurler... mais un seul pourtant semblait garder son calme... Le père Noël était intrigué. « Tu n'as pas peur » lui demanda le père Noël. « Non » répondit le lutin. Le père Noël trouvant cela étrange, alla voir dans toutes les pièces de sa maison. Dans la chambre des lutins, il découvrit sous un lit, un trou dans le plancher. Il y entra et vit quelque chose sur une toute petite table. C'était une toute petite table qui contenait le grand collier en diamants de la mère Noël, accompagné d'un mot. Le père Noël l'ouvrit et le lut : « Voici le dernier cadeau que tu lui as offert, je l'ai conservé jusqu'à ce que tu le retrouves. » Il saisit le collier puis rebroussa chemin. Mais il y avait une caméra qu'il n'avait pas vue. « Mon plan fonctionne comme sur des patins !» songea l'assassin ...
Le Père Noël mit le collier autour du cou de la Mère Noël en pleurant. Les lutins l’entouraient.
« Mes chers lutins, on voulait ma mort mais c’est la Mère Noël qui est partie. Faites attention à vous, l’assassin est parmi nous.
- Nous te protégerons tous ! s’écrièrent plusieurs lutins. - Je vous remercie, mes amis. » Le lendemain, lors de l’enterrement de la Mère Noël, le Père Noël s’aperçut qu’un lutin n’y assistait pas. C’était celui qui n’avait eu aucune réaction à l’annonce de la mort de la Mère Noël. Il fallait agir avant lui et rechercher d’autres indices. Il retourna dans la salle où la Mère Noël était morte. Derrière un tableau, il trouva une trappe par laquelle il eut juste la place pour entrer. Il suivit une lumière au fond du couloir. Il arriva au fond du couloir. Il vit trois portes et il entra dans celle du milieu. Il vit un lutin affalé par terre.
Le père Noël lui demanda : « Qu'est-ce que tu fais là ? Le lutin lui répondit :
- Bill le lutin qui n'est pas allé à l'enterrement, m'a emmené ici et il m'a assommé, répondit-il tout étourdi encore. À ce moment là, le père Noël aperçut Bill qui entrait dans la pièce... «Pourquoi n'es-tu pas allé à l'enterrement, demanda-t-il ?
- Hi hi hi ... parce que c'est moi qui l'ai tué, répondit Bill en sortant un énorme couteau de derrière son dos...» Le Père Noël recula, mais il était bloqué par la porte ! Heureusement, il venait de visionner un DVD de Kung Fu Panda (de temps en temps, il essayait les cadeaux avant de les offrir aux enfants...) et il se rappela d'une prise que Pô faisait et mit Bill K.O. en un coup ! A ce moment, la police noëltique arriva. Les policiers saisirent Bill. «Non, cria ce dernier ! - hum hum, dit le chef des policiers... Meurtre de la Mère Noël, attentat contre le Père Noël ... : c'est la prison à vie, et les travaux forcés à perpétuité : et chez nous la prison, c'est des lignes : vous êtes condamné à écrire pendant toute votre existence : "Je ne dois pas m'en prendre au Père Noël et à sa femme" et ça à tous les temps de conjugaison, et même au subjonctif !
- Pitié, s'écria Bill !!! Pas au subjonctif !!! - Pas de pitié pour les traitres !»
C'est alors que le chef retira le bonnet du lutin. Sa perruque glissa : c'était le Père Fouettard !!! « Ouf, dit le Père Noël ! Bon débarras ! Il ne nous embêtera plus celui là !!!» Et le Père Noël put reprendre sa vie d'avant. Quelques temps après, il rencontra un belle petite femme. Il l'épousa et pour le mariage, décida de l'emmener dans sa tournée.
Ils ont eu plein de petits lutins et vivent heureux jusqu'à la fin de leurs jours !!!
