Conte enfant
 
Fabrique un conte perso

 Conte arabe (60)
 Conte bébé (6)
 Conte chinois (16)
 Conte de fee (77)
 Conte ecole (34)
 Conte enfant (26)
 Conte japonais (32)
 Conte merveilleux (78)
 Conte mexicain (20)
 Conte russe (13)
 Conte tunisien (4)
 Contes africain (71)
 Contes andersen (57)
 Contes animaux (78)
 Contes bretons (16)
 Contes de grimm (139)
 Contes de la becasse (17)
 Contes de la crypte (34)
 Contes de noel (73)
 Contes de perrault (13)
 Contes des milles et une nuit (4)
 Contes du Maroc (3)
 Contes du monde (45)
 Contes écrits par des enfants (97)
 Contes égyptiens (2)
 Contes en ligne (72)
 Contes et légendes (26)
 Contes fantastiques (12)
 Contes hoffmann (12)
 Contes horreur halloween (3)
 Contes inde (32)
 Contes marocain (33)
 Contes scandinaves (7)
 Contes traditionnel (25)
 Fable La Fontaine (31)
 Histoire du conte (11)

 
Ghardaïa, Sidi Bou-Gdemma et Madame Facile  Format imprimable  Format imprimable (pour imprimer le conte)

On dit qu'au moment où elle était allée puiser de l'eau assez loin dans l'oued, la caravane qui l'avait amenée était repartie et qu'elle n'avait pu la rejoindre.

On chuchote qu'elle avait été abandonné volontairement parce qu'elle attendait très jeune encore un enfant. Elle resta donc seule, dans la grotte qui servait de grenier à sa tribu, c'est-à-dire où celle-ci entreposait les dattes et le grain qu'elle avait peut-être reçus pour salaire d'un travail agricole, ou qui provenaient des terres qui dans les environs leui appartenaient.

La Daya, ainsi l'appelait-on, ne manquait donc de rien si ce n'est de compagnie. Le soir, pour effrayer les bêtes et se réchauffer, elle allumait dans son trou un grand feu. Les nomades croyaient cette grotte hantée et craignaient son approche.

A peu de distance de là, sur la colline où est maintenant bâtie cette mosquée qui porte son nom, le cheikh Sidi Bou-Gdemma arrêta ses chameaux et planta sa tente. Tandis que son esclave noir lui servait du thé, il aperçut la lueur de ce feu qui effrayait les gens de la vallée. "Va voir, dit-il à l'esclave, ce qui habite ce trou et rapport-moi ce que tu auras vu."

Le Noir y alla, tout tremblant, car il etait supertitieux et faisait nuit. Il s'approcha de l'entrée et hâtivement, prêt a fuir, cris : "Qui que tu sois, djinn ou être humain, dis-moi qui tu es, mon maître désire le savoir."

La Daya apparut au-dessus des flammes. Or elle était, nous l'avons dit, très jeune et, malgrès sa crainte, l'esclave ne put que remarquer sa beauté. En même temps elle criait d'une voix claire et rassurante : "Je suis femme, tout ce qu'il y a de plus femme. Va le rapporter à ton maître."

L'esclave y courut, encore tout ému. Il dit tout ce qu'il avait vu et entendu. L'apparition, pour n'avoir pas été terrifiante, le portait à l'enthousiasme.
Cheikh Sidi Bou-Gdemma le calma et médita longuement, les yeux sur la lueur qui s'était faite plus brillante. Finalement, il dit : "Va demander à cette femme si elle accepte de m'épouser."

Le Noir y courut encore. "Femme, lemaître te demande si tu veux l'épouser.
chose facile !", s'ecria la Daya.

Le nom lui resta, de Madame Facile. Sidi Bou-Gdemma en fit sa femme, et comme semble-t-il, le dernier groupe de bâtisseurs venant de Melika arrivait, à la recherche de l'emplacement de la dernière ville, ils s'allièrent avec Sidi Bou-Gdemma pour fonder Ghardaïa, sur la colline de la caverne.







Les contes sont la propriété de leurs auteurs.
Envoyez moi vos contes sur ce mail (ajoutez votre nom, prénom et âge), je les mettrai en ligne avec plaisir!
Isabelle de contes.biz