Ptiloup vivait dans un tout petit appartement, une pièce principal, une cuisine et une salle de bain accompagné de sa maîtresse Melissa, il vivait heureux tous les deux, et s’aimaient beaucoup, chaque matin il avait droit à une caresse de sa part, et bien sur un bon gros bol de croquette qu’il attendait plus que tout.
Ptiloup est tigré, gris et noir, doux, très gros,il est très gourmand, il mange beaucoup trop, Melissa a beau lui dire sa suffit tu manges trop, tu vas être malade à force d’en réclamer autant, cela lui est égal, il en veut encore, et peu importe s’il est gros et paresseux, puisque sa journée lui est consacré à ses seules activités, dormir, manger, se faire câliné par Melissa et encore dormir. Bien paresseux ce ptiloup.
Mais ce lundi matin fut tout autre, bien différent des autres, bien allongé dans son lit douillé, une fois Melissa parti travaillé, il se dégourdit les pattes, une a une il les étire, les lèches, et se roule sur le sol, heureux d’être un chat ce dit il, je suis heureux d’être un chat gros et paresseux.
Il se dit un peu d’exercice ne me ferait pas de mal, allons voir du côté de la fenêtre le temps qu’il fait, il grimpas d’abord sur la table ronde du salon, se lécha un instant les babines, puis il fit un saut en direction de la fenêtre, très agile pour un gros chat se dit il, après on dira que je suis trop gros, je suis bien portant tout simplement pensa t-il fortement.
Devant la fenêtre il vit une drôle de chose tombait sur le sol dans la cour ou il rêvait d’aller gambader, mais la journée Melissa fermait les portes,et les fenêtres, elle avait bien trop peur que ptiloup s’échappe et se perde chez les voisins.
Il voyait tomber des boules de toutes les couleurs qu'il distinguait difficilement, alors il gratta la fenêtre avec ses quatre cousinés sous ses petites pattes toutes douces effaça la bué, il n’en revenait pas des croquettes tombaient sur le sol et formaient un gros tas de croquette, il se mit à miauler, à tourner en rond, il sautait dans tous sens, des croquettes se disait il, plein de croquettes, hum, miam miam, j’en veux, je les veux. Il était bien embêté car la porte et les fenêtres étaient belle et bien fermées, épuisé à courir dans tous les sens, de la table au lit, de la fenêtre au canapé, de la cuisine au salon, il cherchait désespérément à attraper ses magnifiques croquettes qui tombait sur le sol, il aimerait tant pourvoir les manger, si seulement il était dehors, si seulement il pouvait sortir, il pourrait toutes les manger et remplir son gros ventre de délicieuses croquettes de toutes les couleurs à l’odeur parfumé qu’il aime tant.
Tout à coup la pluie de croquettes s’arrêta et la il se mit à compter une à une les croquettes, une, deux, trois, quatre, cinq, six,sept, huit , neuf, dix, il n’en revenait pas, il y en avait tant, c’était un rêve se disait il, je suis en train de rêver. Pour être sure qu’il ne rêvait pas il se mit dans l’idée de se réveiller, alors il se jeta sur l’armoire il fit un grand bon en plein sur l’armoire, on entendit un énorme boum, et puis plus rien.
Un grand silence, ptiloup mangeait dans la cour toutes les croquettes une à une sans en laisser aucune, il avait traversé le carreau, ouvert les volets, et il mangeait tant qu’il pouvait personne ne pouvait l’arrêter pas même Melissa, il est heureux, un paradis de croquettes pour un gros chat c’est merveilleux., il n’en avait laissé aucune, il avait tout mangé, petitloup voulait aller dormir mais il avait tellement mangé qu’il n’arrivait plus à marcher, il se sentait lourd, gros, et n’arrivait pas à mettre une patte devant l’autre. Il avait mal au ventre et se sentait très mal.
Soudain Ptitloup redressa ses oreilles, leva le museau, ses petites moustaches bougés comme des guirlandes de noël, il entendit la clef dans la serrure, c’était Melissa, de retour de sa journée de travail, il n’en revenait pas, il était dans le salon, il n’avait plus mal au ventre et se faisait câliné par Melissa qui lui promis de lui servir un grand bol de croquettes. Quant il entendit croquette ptiloup se jeta sur le lit et se cacha à l’intérieur de la couverture, bizarrement il n’avait pas faim.
Melissa se demandait ce qu’il lui arrivait, c’est la première chose qu’il demande au réveil, et la toute première chose qu’il demande à son retour, un bol de croquette. Elle fit le tour de la maison, chercha quelque chose, sans vraiment savoir ce qu’elle cherchait puis elle ouvra la porte qui donné à la cour, et là, Melissa vit une farandole de croquettes sur le sol, elle regarda en direction de l’étage du dessus, chez ses voisins, elle se demandait comment ses croquettes avait atterri dans sa cours. La voisine lui fit signe, en lui demandant de bien vouloir l’excuser car sa petite fille s’était amuser à renverser la boite de croquette dans sa cour. Melissa lui répondit que cela n’était pas grave, mais si mon chat était tombé dessus, il les aurait certainement dévoré et se serait senti bien mal.
Ptiloup toujours sous sa couette n’en revenait pas, il n’avait pas faim, il pensait à se mal de ventre et se disait que Melissa avait bien raison de ne pas trop lui en donner car cela pourrait bien le rendre malade. Mais ce que ptiloup ne savait pas, c’est qu’il n’en avait mangé aucune, c’était un rêve, un étrange rêve, il n’a jamais su qu’il avait rêvé. Le saut qu’il avait fait en direction de l’armoire l’avait completement assommé.
Melissa quant à elle était bien heureuse, ptiloup devenait raisonnable et il était moins gourmand, il restait pourtant, un gros chat tigré, doux et paresseux.